Édition du mardi 14 février 2017
Atsem : Annick Girardin s'engage pour une meilleure reconnaissance du métier
Adopté à l'unanimité des collèges employeurs et syndicats du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) le 2 février, le rapport en auto saisine portant sur les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) a été remis officiellement hier à Annick Girardin, ministre de la Fonction publique par Philippe Laurent, président du CSFPT et Jésus de Carlos, rapporteur (CGT).
Alors que des manifestations des agents réclamant une meilleure reconnaissance de leur profession se sont multipliées ces dernières semaines, le rapport du CSFPT avance 33 propositions portant à la fois sur les missions, le déroulement de carrière, la formation, les concours, l'environnement professionnel et le reclassement des 60 000 Atsem relevant de la filière médico-sociale. La ministre de la Fonction publique a dévoilé, hier, les orientations du gouvernement face à ces préconisations.
Annick Girardin s'est engagée à une clarification des missions de ces agents dès la rentrée scolaire 2017. « Nous allons constituer dans les prochaines semaines des groupes de travail rassemblant élus et syndicats », a indiqué la ministre, précisant que les inspections d'Etat auront pour tâche de réaliser un rapport sur le sujet. « Beaucoup de questions autour des Atsem relèvent de l’organisation des collectivités et des pratiques de management des employeurs, des enseignants et des directeurs d’école. Je souhaite que l’on avance vite pour trouver des propositions équilibrées avec les syndicats et avec l’Association des maires de France », a-t-elle dit.
S'agissant du déroulement de carrière, la ministre de la Fonction publique entend aussi offrir de meilleurs débouchés aux Atsem en les orientant vers des métiers d'autres filières de même niveau (filière animation, filière administrative...) ou de catégorie B. « Il faut donner plus de perspectives aux personnels qui le souhaitent, par le biais d'une seconde carrière, a confirmé Philippe Laurent. Cela suppose une action de formation approfondie, parfois avec les enseignants. » « Les maires sont particulièrement attachés à l'éducation des enfants au sens large, un poste qui représente de 25 à 30 % du budget d'une commune, a rappelé le secrétaire général de l'AMF. Ils sont attachés à la revalorisation du métier d'Atsem. Il sera donc nécessaire de préserver les moyens des communes ».
Face à la pénibilité du travail d'Atsem, lié notamment au bruit ambiant et aux gestes et postures, Annick Girardin entend lancer une étude « pour analyser les risques professionnels et proposer les moyens de les prévenir ». Elle s'engage aussi à faciliter le droit au reclassement. Quant au nombre d'Atsem dans les écoles, qui n'est pas fixé par les textes réglementaires, la ministre se déclare favorable à la définition d'un taux d'encadrement et également d'un taux de présence différenciant les périodes de travail avec ou sans enfant.
Alors que des manifestations des agents réclamant une meilleure reconnaissance de leur profession se sont multipliées ces dernières semaines, le rapport du CSFPT avance 33 propositions portant à la fois sur les missions, le déroulement de carrière, la formation, les concours, l'environnement professionnel et le reclassement des 60 000 Atsem relevant de la filière médico-sociale. La ministre de la Fonction publique a dévoilé, hier, les orientations du gouvernement face à ces préconisations.
Annick Girardin s'est engagée à une clarification des missions de ces agents dès la rentrée scolaire 2017. « Nous allons constituer dans les prochaines semaines des groupes de travail rassemblant élus et syndicats », a indiqué la ministre, précisant que les inspections d'Etat auront pour tâche de réaliser un rapport sur le sujet. « Beaucoup de questions autour des Atsem relèvent de l’organisation des collectivités et des pratiques de management des employeurs, des enseignants et des directeurs d’école. Je souhaite que l’on avance vite pour trouver des propositions équilibrées avec les syndicats et avec l’Association des maires de France », a-t-elle dit.
S'agissant du déroulement de carrière, la ministre de la Fonction publique entend aussi offrir de meilleurs débouchés aux Atsem en les orientant vers des métiers d'autres filières de même niveau (filière animation, filière administrative...) ou de catégorie B. « Il faut donner plus de perspectives aux personnels qui le souhaitent, par le biais d'une seconde carrière, a confirmé Philippe Laurent. Cela suppose une action de formation approfondie, parfois avec les enseignants. » « Les maires sont particulièrement attachés à l'éducation des enfants au sens large, un poste qui représente de 25 à 30 % du budget d'une commune, a rappelé le secrétaire général de l'AMF. Ils sont attachés à la revalorisation du métier d'Atsem. Il sera donc nécessaire de préserver les moyens des communes ».
Face à la pénibilité du travail d'Atsem, lié notamment au bruit ambiant et aux gestes et postures, Annick Girardin entend lancer une étude « pour analyser les risques professionnels et proposer les moyens de les prévenir ». Elle s'engage aussi à faciliter le droit au reclassement. Quant au nombre d'Atsem dans les écoles, qui n'est pas fixé par les textes réglementaires, la ministre se déclare favorable à la définition d'un taux d'encadrement et également d'un taux de présence différenciant les périodes de travail avec ou sans enfant.
E.Q.
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