Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mardi 30 novembre 2004
Transports

"Service garanti" : Gilles de Robien recevra mercredi une délégation du Groupement des autorités responsables du transport (GART)

Le ministre des Transports Gilles de Robien entamera à partir de demain une deuxième série d'entretiens sur un "service garanti" dans les transports publics en cas de grève. Les discussions tourneront cette fois-ci autour de la "prévisibilité" des transports maintenus en cas de conflit social. Elles devraient se dérouler dans un climat quelque peu apaisé après la signature, le 28 octobre, d'un accord sur la prévention des conflits entre la direction de la SNCF et la majorité des syndicats de cheminots, et alors que des négociations autour d'un texte similaire sont prévues dans les transports urbains de province. Gilles de Robien recevra mercredi après-midi une délégation du Groupement des autorités responsables du transport (GART), puis le PDG de la SNCF Louis Gallois, suivi de la présidente de la RATP Anne-Marie Idrac. Il rencontrera ainsi, tout au long du mois de décembre, les représentants des directions des transports publics de Paris comme des autres villes de France, les syndicats, les associations d'usagers ou encore d'élus locaux. Une première série d'entrevues entre le ministre et l'ensemble des partenaires sociaux du secteur des transports publics a eu lieu au mois de septembre, donnant ainsi le coup d'envoi des "consultations" sur l'épineux dossier du "service minimum". Les débats avaient notamment porté sur la généralisation d'une "alarme sociale" dans les transports, ayant pour but de limiter le nombre de conflits par l'amélioration du dialogue au sein des entreprises. Quasiment tous les interlocuteurs du ministre s'étaient déclarés favorables à cette solution plutôt qu'à l'adoption d'une loi imposant un "service minimum". Depuis, un accord sur la prévention des conflits -qui était en cours de négociations depuis plus de deux ans- a été signé entre la direction de la SNCF et la majorité des organisations syndicales de cheminots, dont la puissante CGT. Le texte vise à limiter les grèves en améliorant le dialogue social via, notamment, l'instauration d'une procédure de "concertation immédiate" durant une période de dix jours en cas de problème, avant tout dépôt d'un préavis. Un texte similaire est appliqué à la RATP depuis 1996. Le 7 décembre prochain, l'Union des transports publics (UTP, principale organisation patronale des transports urbains de province) entamera avec les syndicats des négociations pour tenter d'aboutir au même type de dispositif.

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