Maire-info
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Édition du vendredi 25 mai 2012
Santé publique

Le dispositif de lutte contre la prolifération du moustique susceptible de transmettre les virus du chikungunya ou de la dengue dans le sud de la France a été réactivé

Le dispositif de lutte contre la prolifération du moustique susceptible de transmettre les virus du chikungunya ou de la dengue a été réactivé en France depuis le mois de mai.
Ce dispositif permet de «prévenir la prolifération du moustique par des mesures de surveillance». Il a aussi pour «but une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où se trouve le moustique: destruction des endroits potentiels de reproduction des moustiques comme les eaux stagnantes (pneus usagés, gouttières obstruées, coupelles de pots de fleurs…)». Il incite également à des mesures de protection personnelle: porter des vêtements longs et amples, se protéger grâce à des produits répulsifs, dormir sous des moustiquaires, etc.
Pour la première fois au cours de l'été 2010, deux cas de dengue et deux cas de chikungunya ont été identifiés dans les Alpes-Maritimes et le Var. Ces maladies sont contractées suite à la piqûre d'un moustique bien particulier, «l'Aedes albopictus», aussi appelé «moustique tigre» en raison de sa silhouette noire et de ses rayures blanches sur l’abdomen et les pattes.
Si les autorités de santé se veulent rassurantes, car «il n’y a pas, à l’heure actuelle, d’épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements», elles souhaitent néanmoins prévenir le risque de développement de ces maladies. Ce risque ne devant pas être sous-estimé, le ministère de la Santé en coordination avec les ARS, les conseils généraux et les communes concernés, a mis en place depuis 2006, un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine.
Les départements français où le moustique «Aedes albopictus» est implanté sont: Alpes-Maritimes (depuis 2004), Haute-Corse (2006), Corse du Sud et Var (2007), Alpes de Haute-Provence (2010) et dans certains quartiers de Marseille (2010). En 2011, il s’est installé dans l’Hérault, le Gard et le Vaucluse. Il est régulièrement détecté mais de manière épisodique dans certains départements de la région Rhône-Alpes (Rhône, Ain, Savoie, Isère et Drôme) et a fait une première apparition en Aquitaine (Gironde et Lot et Garonne).

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