Édition du vendredi 22 avril 2005
Dominique de Villepin prépare des mesures destinées à «mieux reconnaître les compétences particulières des volontaires»
Dominique de Villepin a fait, le 20 avril, de la promotion du volontariat des sapeurs-pompiers « l'un des axes majeurs de sa politique en matière de sécurité civile ».
Les 200 000 sapeurs-pompiers volontaires, dit un communiqué, « sont essentiels à notre organisation des secours, notamment en milieu rural. Le volontariat représente également une forme d'engagement civique que le gouvernement souhaite promouvoir. Enfin, les volontaires participent activement à l'animation de la vie sociale».
Pour lui, « les sapeurs-pompiers volontaires doivent donc être en mesure de concilier les exigences opérationnelles de leur mission avec leur situation professionnelle».
Après la loi qu'il a présentée au Parlement pour la modernisation de la sécurité civile, promulguée le 13 août 2004, qui instaure notamment la prestation de fidélisation et de reconnaissance, «équivalente à un véritable avantage de retraite», le ministre a décidé de rechercher de «nouvelles voies de progrès».
Un groupe de travail sur la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires a donc été installé mercredi dernier au ministère de l'Intérieur. Autour des responsables du ministère, il a réuni des représentants des sapeurs-pompiers volontaires, des élus locaux ainsi que des chefs d'entreprises et des artisans, et procédé à un premier état des lieux du volontariat.
Le ministre de lIntérieur a souhaité que ce groupe lui soumette avant l'été des mesures destinées à mieux reconnaître les compétences particulières des volontaires au sein des entreprises comme dans les services publics et les administrations de l'État.
Le groupe a souhaité expertiser des dispositions visant à mieux intégrer les contraintes de formation ou d'intervention des sapeurs-pompiers volontaires dans le monde du travail.
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