Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mercredi 23 mai 2007
Europe

N. Sarkozy promeut à Bruxelles son projet de traité réduit aux seules améliorations du fonctionnement de l'union

Le président de la République, qui se rend à Bruxelles ce mercredi, devait plaider auprès du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en faveur de son projet de traité simplifié, qu'il souhaite voir aboutir d'ici au sommet européen de juin pour «sortir rapidement l'Europe de la crise». Le nouveau président français sera accompagné par le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet, deux hommes connus pour leur engagement européen. Auparavant, il s'entretiendra également avec le Premier ministre belge Guy Verhofstadt. Le président de la République, comme il l'a déjà montré sur le front intérieur avec plusieurs déplacements en province, entend «ne pas perdre une minute» pour montrer que la France était à nouveau pleinement engagée dans la construction européenne, après la longue campagne électorale. «La relance de l'Union européenne, grâce à un accord sur un traité simplifié permettant de rendre l'Union à 27 plus efficace, dans la perspective du Conseil européen des 21 et 22 juin prochain, sera au coeur de ce premier cycle d'entretiens européens», a déclaré le porte-parole de l'Elysée David Martinon. Nicolas Sarkozy préconise un traité allégé aux seules améliorations du fonctionnement de l'union à 27 (présidence stable, ministre des Affaires étrangères, extension du domaine de la majorité qualifiée), un texte qui serait adopté en France par la voie parlementaire et non plus par référendum. Mais les dix-huit pays - au premier rang desquels l'Allemagne - qui ont déjà ratifié le traité constitutionnel, s'ils sont prêts à un texte plus simple, ne veulent pas pour autant un traité vidé de sa substance et souhaitent par exemple garder la Charte des droits fondamentaux. Une position partagée par José Manuel Barroso. Nicolas Sarkozy, qui veut poursuivre son travail de conviction auprès des dirigeants européens, doit se rendre le 31 mai à Madrid, selon la présidence du gouvernement espagnol. Il a aussi reçu lundi le président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering. La question de l'entrée de la Turquie dan s l'Union européenne devrait aussi être abordée par Nicolas Sarkozy et José Manuel Barroso. Nicolas Sarkozy a souvent exprimé lors de la campagne présidentielle son opposition à une adhésion de la Turquie, préconisant plutôt un «partenariat privilégié».pt>c=h

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