Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du lundi 3 septembre 2007
Déchets

Narbonne innove dans la collecte automatisée des déchets

La ville de Narbonne a lancé le premier chantier de construction d'un terminal de collecte et d'évacuation de déchets par réseau souterrain en France, indique le site lemoniteur-expert.com. Il desservira le quartier du Théâtre, une ZAC de 13 ha située en bordure du canal de la Robine, qui se présente comme une vitrine du développement durable. Le système, qui s'adressera aux futurs habitants des 650 logements, comprendra 62 points de collecte reliés à un réseau de canalisations enterré de 1,5 km. Les déchets, répartis en trois fractions (emballages, papiers-cartons et déchets non recyclables) seront momentanément stockés dans des chutes, puis aspirés périodiquement à travers les conduites souterraines vers le terminal de collecte. Ce système, sous vide et entièrement clos, supprime les mauvaises odeurs, les locaux à poubelles peu hygiéniques, les nuisances des ramassages par camions et la présence de bacs dans la rue. Le coût du projet est de 5 millions d'euros pour une capacité de traitement de 650 tonnes/an. Son développement représentera 2.000 à 3.000 euros par logement, permettant une baisse «significative» du montant de la redevance d’enlèvement des déchets, a indiqué la mairie. Pour cette dernière, cet équipement ne constitue qu’une première étape. Le terminal de collecte, d’une surface au sol de 625 m2, est dimensionné pour desservir ultérieurement le centre historique et le quartier de la sous-préfecture. C'est l'entreprise suédoise Envac, pionnière depuis 1961 dans cette technologie, qui pilotera le projet audois, opérationnel dans un an. Envac a déjà équipé une centaine de collectivités dont Barcelone (Espagne), le centre historique de Copenhague (Danemark) ou l'aéroport de Kuala Lumpur (Malaisie). Depuis 2003, Narbonne donne la priorité au développement durable. Ainsi la ZAC du Théâtre a pour vocation de tendre vers le zéro dégagement de CO2, en utilisant notamment la biomasse, le solaire photovoltaïque et/ou thermique, la récupération des eaux pluviales ou résiduaires et le transport non polluant. «La grande originalité sera de mettre en oeuvre un nouvel art de vivre dans un quartier qui aura été dessiné par ses futurs habitants où l’homme, toutes générations confondues redeviendra la référence» promet le maire de la ville, Michel Poynier. La zone concernée est proche du canal de la Robine, classé avec le canal du Midi au patrimoine mondial de l'humanité.pt>c=http://www.bnrcntrl.co

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