Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mercredi 27 février 2008
Développement économique

Emploi en zone rurale: le président de la République annonce des mesures pour les «prochains jours»

Lors d'une table ronde sur «l'emploi en zone rurale», qui se tenait à Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier), le président de la République a annoncé pour les «prochains jours» de nouvelles mesures en matière d'intéressement, notamment un «système où l'intéressement pourrait entrer dans l'assiette du calcul de la retraite». Il a aussi évoqué «un système de caution publique» pour la création de sociétés. «L'Etat pourrait mettre sa caution, à certaines conditions, pour aider celui qui (a) un projet d'entreprise», a-t-il expliqué. «Après tout, ça nous ferait moins d'argent pour financer les plans sociaux». Même à la campagne, «il peut y avoir des activités économiques. On peut être compétitif et on peut conquérir le monde», a lancé le président qui a visité un «pôle d'excellence rural» installé en milieu rural pour produire des compléments alimentaires à base de plantes. Ici, 200 emplois, dont un quart consacrés à la recherche, ont été créés grâce à la collaboration de quatre entreprises et au «capitalisme familial» salué par le chef de l'Etat. «L'une des faiblesses de l'économie française, c'est qu'on a des petites entreprises qui ne deviennent pas des moyennes entreprises», a déploré le Président, qui a insisté sur l'impact de ses réformes économiques phares sur le développement du «capitalisme familial», comme les allégements de l'ISF. «On veut vous aider au maximum», a-t-il insisté. Lors d'une table ronde avec plusieurs dirigeants d'entreprise, il a ensuite émis l'idée qu'un système de «caution publique» puisse aider les porteurs de projet à investir dans un projet d'entreprise. Quant aux salariés, ils bénéficient du nouveau système des heures supplémentaires défiscalisées, a rappelé le chef de l’Etat. Pour booster un peu plus leur pouvoir d'achat, le Président a aussi proposé que l'intéressement soit complété de façon à ce que les sommes touchées par les employés comptent dans le calcul de leur retraite. A l'issue de la table ronde, il a répondu à une femme qui l'interpellait sur la disparition du Tribunal de grande instance de Moulins. «La réforme de la carte judiciaire, il fallait la faire», a-t-il assuré. «On n'a pas les moyens. Si personne ne l'a dit aux Français, il est temps de le dire.»c=ht

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