Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du lundi 11 septembre 2000
Batiments scolaires

L'Observatoire de la sécurité tire le bilan de la tempête de décembre 1999

Davantage d’établissements touchés que prévu, une résistance des bâtiments récents plus faible qu’on le croyait mais une facture finale moins lourde qu’on le craignait. Tels sont les trois principaux enseignements du bilan des effets de la tempête de décembre 1999 sur les locaux scolaires tiré par l’Observatoire national de la sécurité des établissements scolaires et d’enseignement supérieur. En effet, l’Observatoire relève d’abord que "seuls" 5 489 locaux ont été touchés, dont 32% d’écoles, 31% de collèges, 23% de lycées, 10% d’établissements privés et 3% de sites universitaires. Par ailleurs, la polémique entre architecture ancienne et moderne pourrait toucher à sa fin ; les constructions récentes n’ont effectivement pas moins bien tenu que les anciennes. “Les dégâts se répartissent de la même manière sur les différentes périodes de construction, estime Jean‑Marie Schléret, président de l'Observatoire. Mais il relève le cas particulier des lycées professionnels récents qui ont parfois été gravement touchés dans leurs bâtiments annexes. Quant au montant total des travaux, il est effectivement moins important qu’on avait pu le craindre en janvier : 600 millions de francs, dont la moitié sera consacrée à 5% des établissements. Pour Jean-Marie Schléret, “ce sont vraisemblablement des bâtiments qui cumulent des modes constructifs vulnérables avec des défauts de conception ou des malfaçons, éléments parfois aggravés par la vétusté”. L’Observatoire note enfin que les structures ont toutes résisté aux vents tandis qu’aucun défaut d’entretien n’a été relevé. Pour l’avenir, le rapport évoque plusieurs pistes, comme d’apporter un soin, lors de la conception des bâtiments, aux éléments fragiles que sont les toitures, ou encore tenir compte de l’environnement des bâtiments.

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