Maire-info
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Édition du vendredi 27 janvier 2017
Transports

Le nouveau plan autoroutier s'élèvera finalement à 800 millions d'euros, financé en grande partie par les collectivités

Le nouveau plan d'investissement autoroutier s'élèvera finalement à 800 millions d'euros, et non à 1 milliard comme initialement annoncé, pour 57 chantiers et sera financé par les collectivités locales et une « faible »  augmentation des péages, a annoncé hier le gouvernement.
Le plan qui vient d’être finalisé après des discussions avec les sociétés d’autoroutes et les collectivités territoriales, « comprend 32 opérations de type échangeurs, présentant un intérêt pour la desserte locale et pour les usagers de l'autoroute, et 25 opérations de type aires de covoiturage et aménagements pour le milieu naturel », a détaillé le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Alain Vidalies, dans un communiqué.
Ce dernier a aussi affirmé hier que « près de 5 000 emplois »  seraient ainsi créés et fait valoir que le plan avait « pour objectif de répondre à des attentes fortes des collectivités territoriales en matière d'aménagements visant à améliorer la desserte des territoires, et à créer de l'activité en investissant dans l'amélioration de la qualité des infrastructures ».
« Les collectivités se sont fortement engagées dans ce plan, en apportant un financement de plus de 50 % en moyenne pour les opérations routières d'intérêt local. Le complément de financement proviendra d'une faible augmentation des péages, limitée de 0,1 à 0,4 % par an de 2019 à 2021, conformément aux objectifs initiaux de ce plan », a ajouté le ministre.
En revanche, ce plan, dont le principe avait été lancé par le président de la République François Hollande le 28 juillet 2016, ne prévoit pas un allongement de la durée des concessions, contrairement au premier plan de relance autoroutier (3,2 milliards d'euros) signé en septembre 2015 entre l'Etat et les concessionnaires des autoroutes françaises, privatisées entre 2002 et 2006. Pour ce second plan, les protocoles d'accord entre l'Etat et les sociétés concessionnaires d'autoroutes devront être examinés par le régulateur du rail et de la route, l'Arafer. « Toutes ces étapes permettront d'engager les premiers travaux dès la fin de l'année 2017 », a promis Alain Vidalies.

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