" La régionalisation ferroviaire est un tournant dans la décentralisation ", estime le Conseil économique et social

Dans un projet d'avis, le Conseil économique et social analyse les dimensions qui font de la réforme du transport ferroviaire et de sa régionalisation un carrefour d'enjeux : vie quotidienne, service public, aménagement du territoire, participation citoyenne, décentralisation, politique des transports, politique ferroviaire, évolution de la SNCF, coopération européenne. Jacques Chauvineau, rapporteur, ancien directeur de l'action régionale à la SNCF, a indiqué hier, au cours d'une conférence de presse, que son rapport formule des propositions sur le rôle des régions, le nouveau rôle de l'Etat, les évolutions souhaitables de la SNCF, la coexistence de la réforme française et des orientations de la Commission européenne. Le 1er janvier prochain, les régions françaises vont devenir autorités organisatrices du transport ferroviaire. Chaque région va ainsi pouvoir organiser les réseaux de service qui vont contribuer à la qualité de vie de ses habitants et à son attractivité. De nouvelles dynamiques et coopérations vont pouvoir bouleverser la tradition centralisatrice française et faire apparaître une plus grande diversité des politiques régionales des transports. Aboutissement d'un long processus initié en 1974, cette réforme intervient à un moment où les besoins sont en pleine évolution car l'ouverture européenne, les nouveaux moyens de communication, les nouvelles organisations du temps, les mutations urbaines transforment les mobilités de proximité. Elle constitue un tournant dans l'organisation des transports de proximité et dans la décentralisation, mais elle est aussi un véritable enjeu de développement et de société compte tenu de l'impact des transports sur la vie quotidienne, sur l'aménagement du territoire et le développement urbain, sur l'environnement et l'effet de serre. Rapport disponible sur le site www.ces.fr

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