Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du jeudi 16 janvier 2003
Sécurité routière

Baisse du nombre de tués (-6,3%) et de blessés (-10,7%) sur les routes en 2002

La mobilisation générale contre l'insécurité routière commencerait à porter ses fruits. Le nombre de morts sur les routes de France a reculé de 6,3% en 2002, avec 7 230 tués, selon des chiffres provisoires annoncés mercredi par le ministère des Transports. "L'année 2002 traduit un nombre de 490 vies sauvées par rapport à 2001", a déclaré Gilles de Robien lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. En 2001, 7 720 personnes avaient été tuées sur les routes. Le nombre de blessés s'est établi à 137 523, en recul de 10,7% sur l'ensemble de l'année. Détaillant les chiffres, le ministre des Transports a évoqué une "nette augmentation" au premier semestre, suivie d'une "nette baisse" de 9% en moyenne à partir du mois de juin. Le deuxième semestre "a permis de sauver 522 vies humaines" et d'"éviter à 8 641 personnes d'être blessées dans des accidents automobiles", a noté Gilles de Robien. Le recul s'est accéléré en novembre et surtout en décembre. Avec 539 morts, contre 756 un an plus tôt, le dernier mois de l'année a permis "une économie de 217 vies humaines" par rapport à décembre 2001, soit un recul de 28,7%, a remarqué le ministre des Transports. Le nombre de blessés a reculé dans une proportion moindre de 14,4%, ce qui représente 1 735 blessés en moins. Gilles de Robien s'est félicité de ces chiffres qui "se passent de commentaires", en appelant les Français à poursuivre la "grande mobilisation" lancée le 14 juillet par le président Jacques Chirac. "Il n'y a pas lieu de faire de l'autosatisfaction, mais aujourd'hui d'avoir une vraie espérance", a poursuivi le ministre des Transports. "Les premiers résultats nous encouragent à aller plus loin et à maintenir cette pression", a-t-il déclaré mercredi soir sur France-Inter. Il a rappelé qu'il présenterait avec le ministre de la Justice, Dominique Perben, un projet de loi sur "l'aggravation des peines" encourues en cas d'infractions sur la route. "Petit à petit, il y a un changement d'état d'esprit", a salué Gilles de Robien. "On rigolait là-dessus, et maintenant ça devient une chose sérieuse, on ne parle plus de la sécurité routière comme de quelque chose qui gêne". Le bilan définitif de la sécurité routière en 2002 sera publié courant avril. <

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