Édition du mardi 9 avril 2019
Le gouvernement affiche ses objectifs de développement durable pour l'Outre-mer
« Zéro carbone, zéro déchet, zéro polluant agricole, zéro exclusion et zéro vulnérabilité », le gouvernement a affiché lundi ses objectifs de développement durable pour les territoires ultramarins, en présentant à la Tour Eiffel, sa stratégie baptisée « trajectoire Outre-mer 5.0 ».
Cette trajectoire se veut la déclinaison, en cinq objectifs, des 17 critères de développement durable définis lors de la COP21, et des ambitions du Livre bleu outre-mer, feuille de route du gouvernement présentée en juin 2018. « Il n’est pas trop tard pour agir face aux enjeux climatiques », a déclaré la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
Cela passera par cinq objectifs: Zéro carbone (développer les énergies renouvelables, réduire la dépendance des outre-mer aux énergies fossiles), Zéro déchet (préserver les ressources, promouvoir l’économie circulaire), Zéro polluant agricole (protéger les populations des pollutions et des substances chimiques, alors que les Antilles sont déjà fortement polluées par le chlordécone), Zéro exclusion (lutter contre toute forme d’exclusion, dans des territoires où le taux de chômage est plus important qu’en métropole), Zéro vulnérabilité (développer la « résilience » face au changement climatique et aux risques naturels).
« Cette trajectoire est pertinente car elle correspond aux attentes » et « aux urgences économiques et sociales » des Outre-mer, a déclaré le président Emmanuel Macron, dans une allocution vidéo diffusée devant plus d’une centaine responsables politiques et associatifs d’outre-mer. « L’urgence la plus forte est celle de l’exclusion », a-t-il reconnu, soulignant que dans certains territoires ultramarins, plus de 40 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté.
Il a fixé un « 6e objectif: le zéro lâcheté, le zéro déni de responsabilité, le zéro refus de voir », assurant que « les Outre-mer méritent cette ambition ». (AFP)
Cette trajectoire se veut la déclinaison, en cinq objectifs, des 17 critères de développement durable définis lors de la COP21, et des ambitions du Livre bleu outre-mer, feuille de route du gouvernement présentée en juin 2018. « Il n’est pas trop tard pour agir face aux enjeux climatiques », a déclaré la ministre des Outre-mer, Annick Girardin.
Cela passera par cinq objectifs: Zéro carbone (développer les énergies renouvelables, réduire la dépendance des outre-mer aux énergies fossiles), Zéro déchet (préserver les ressources, promouvoir l’économie circulaire), Zéro polluant agricole (protéger les populations des pollutions et des substances chimiques, alors que les Antilles sont déjà fortement polluées par le chlordécone), Zéro exclusion (lutter contre toute forme d’exclusion, dans des territoires où le taux de chômage est plus important qu’en métropole), Zéro vulnérabilité (développer la « résilience » face au changement climatique et aux risques naturels).
« Cette trajectoire est pertinente car elle correspond aux attentes » et « aux urgences économiques et sociales » des Outre-mer, a déclaré le président Emmanuel Macron, dans une allocution vidéo diffusée devant plus d’une centaine responsables politiques et associatifs d’outre-mer. « L’urgence la plus forte est celle de l’exclusion », a-t-il reconnu, soulignant que dans certains territoires ultramarins, plus de 40 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté.
Il a fixé un « 6e objectif: le zéro lâcheté, le zéro déni de responsabilité, le zéro refus de voir », assurant que « les Outre-mer méritent cette ambition ». (AFP)
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