Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du vendredi 30 novembre 2012
Aménagement du territoire

Notre-Dame-des-Landes : les élus de l'Ouest montent au créneau pour défendre le futur aéroport

Réunis mercredi dernier à l’Assemblée nationale pour présenter à la presse leur vision du territoire autour du projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes, plusieurs élus de l'Ouest ont réaffirmé leur attachement à ce « projet d'avenir », mettant en avant la création d'emplois dans une région en plein développement. « Notre obsession, c'est l'emploi », a lancé Jacques Auxiette, président de la région Pays-de-La-Loire. « Ce projet traduit la confiance dans l'avenir du grand ouest de la France, il a traversé toutes les alternances politiques », a ajouté l'élu qui a succédé à François Fillon à la tête de la région en 2004. « Dominique Voynet avait confirmé l'utilité et l'importance de cette plate-forme aéroportuaire lorsqu'elle était ministre de l'Environnement », a-t-il ajouté.
« Ce projet a commencé à être discuté en 1965, Jean-Marc Ayrault avait 15 ans », a ironisé le sénateur Yannick Vaugrenard qui refuse que ce territoire devienne « le far west de l'Europe ». « La démocratie a été respectée », a-t-il insisté.
« Ce n'est pas uniquement un projet Nantais », a renchéri la députée d'Ille-et-Vilaine, Nathalie Appéré pour qui il s'agit « d'un facteur d'attractivité pour le développement économique, touristique... ». Les élus ont également insisté sur la « défense de la démocratie », arguant que les défenseurs du projet « ont été élus et validés sur les options de soutien à Notre-Dame-des-Landes ».
« Notre territoire est un territoire qui depuis 20 ans se développe », a argumenté pour sa part Patrick Rimbert, le maire de Nantes qui a succédé à Jean-Marc Ayrault. « L'étalement urbain est quelque chose de concret. Si ce transfert d'éaroport n'est pas fait, ce sont 20 000 habitants que nous ne pourrions pas accueillir », a-t-il affirmé. « Nous n'avons pas vocation à être une maison de retraite pour riches avec vue sur mer. Nous nous battons pour que nos enfants et nos petits-enfants n'aient pas à s'expatrier », a-t-il continué.
Jean-Louis Tourenne, président du conseil général d'Ille-et-Vilaine, a abondé dans le même sens, dénonçant « un mépris de la démocratie (...) mais aussi de la province ».
De son côté, la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a annoncé hier sur BFM-TV et RMC que « la commission du dialogue » promise par Jean-Marc Ayrault, sera nommée « avant la fin de la semaine ».

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