Édition du mardi 12 mai 2015
L'Observatoire des Territoires offre une nouvelle grille de lecture des inégalités entre territoires
L’Observatoire des Territoires, installé au sein du Commissariat général à l’égalité des territoires, qui vient de publier son quatrième rapport hier, fait état de disparités territoriales sur des thématiques clés liées à l’aménagement du territoire, tout en montrant que les besoins et les aspirations des habitants expliquent une telle diversité des territoires.
Remis à Sylvia Pinel, la ministre du Logement, ce rapport de plus de 200 pages indique, sans réelle surprise, que les territoires sont « divers et présentent des disparités marquées dans les domaines économique, démographique, social, et environnemental ». « Ces disparités entre les espaces sont aussi liées à des modes de vie et à des pratiques culturelles spécifiques à chaque territoire ». Celles-ci ne sont pas « immuables » et « évoluent dans le temps », sous l’effet des mouvements de population notamment.
Cependant, et c’est l’un des principaux enseignements de ce rapport, « ces disparités ne constituent pas nécessairement des inégalités entre territoires ». Tout simplement parce qu’elles sont le reflet de « la diversité des populations qui les habitent et dont les aspirations en matière de qualité de vie sont en effet variées ». En d’autres termes, « la diversité des territoires peut être lue comme autant d’offres à destination de populations aux attentes multiples ou subissant des contraintes différentes ».
Tout l’enjeu pour les pouvoirs publics est de « prendre en compte la particularité de chaque territoire pour lui donner les moyens de se développer et de renforcer son attractivité en fonction de ses besoins », peut-on lire dans le rapport, et selon des indicateurs adaptés. « Effectivement, pour mesurer la qualité de vie, il est nécessaire d’évaluer l’ensemble des parties du système qui y participent : à la fois les caractéristiques propres du territoire et les modes de vie de la population ».
Sylvia Pinel a évoqué « la nécessaire prise en compte, dans les logiques d’aménagement, des besoins des citoyens dans des territoires où l’offre de services vient à manquer ». Elle n’a pas manqué l’occasion de rappeler les différentes mesures adoptées pour aider les territoires ruraux les plus enclavés, qu’il s’agisse de « l’installation et de la mise en place progressives de maisons de services au public » ou de « maisons de santé ». La ministre a aussi mentionné les chantiers à venir du CGET, notamment la réforme des zones de revitalisation rurale, et la démarche en faveur des centres-bourgs, ou le rapprochement avec l’Observatoire de la politique de la ville.
« C’est à partir de la connaissance opérationnelle qu’ils ont de leur territoire que les acteurs locaux pourront qualifier certaines disparités et identifier d’éventuelles inégalités » conclut également le rapport.
L'Observatoire des Territoires indique qu'il se fixe désormais comme objectif de réaliser un rapport chaque année, sur une thématique ciblée.
Remis à Sylvia Pinel, la ministre du Logement, ce rapport de plus de 200 pages indique, sans réelle surprise, que les territoires sont « divers et présentent des disparités marquées dans les domaines économique, démographique, social, et environnemental ». « Ces disparités entre les espaces sont aussi liées à des modes de vie et à des pratiques culturelles spécifiques à chaque territoire ». Celles-ci ne sont pas « immuables » et « évoluent dans le temps », sous l’effet des mouvements de population notamment.
Cependant, et c’est l’un des principaux enseignements de ce rapport, « ces disparités ne constituent pas nécessairement des inégalités entre territoires ». Tout simplement parce qu’elles sont le reflet de « la diversité des populations qui les habitent et dont les aspirations en matière de qualité de vie sont en effet variées ». En d’autres termes, « la diversité des territoires peut être lue comme autant d’offres à destination de populations aux attentes multiples ou subissant des contraintes différentes ».
Tout l’enjeu pour les pouvoirs publics est de « prendre en compte la particularité de chaque territoire pour lui donner les moyens de se développer et de renforcer son attractivité en fonction de ses besoins », peut-on lire dans le rapport, et selon des indicateurs adaptés. « Effectivement, pour mesurer la qualité de vie, il est nécessaire d’évaluer l’ensemble des parties du système qui y participent : à la fois les caractéristiques propres du territoire et les modes de vie de la population ».
Sylvia Pinel a évoqué « la nécessaire prise en compte, dans les logiques d’aménagement, des besoins des citoyens dans des territoires où l’offre de services vient à manquer ». Elle n’a pas manqué l’occasion de rappeler les différentes mesures adoptées pour aider les territoires ruraux les plus enclavés, qu’il s’agisse de « l’installation et de la mise en place progressives de maisons de services au public » ou de « maisons de santé ». La ministre a aussi mentionné les chantiers à venir du CGET, notamment la réforme des zones de revitalisation rurale, et la démarche en faveur des centres-bourgs, ou le rapprochement avec l’Observatoire de la politique de la ville.
« C’est à partir de la connaissance opérationnelle qu’ils ont de leur territoire que les acteurs locaux pourront qualifier certaines disparités et identifier d’éventuelles inégalités » conclut également le rapport.
L'Observatoire des Territoires indique qu'il se fixe désormais comme objectif de réaliser un rapport chaque année, sur une thématique ciblée.
X.S.
Télécharger le rapport.Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
L'Assemblée nationale rétablit la servitude d'élagage pour Orange
Ad'Ap : quand peut-on demander un délai pour « situation financière délicate » ?
Naissance de la Fédération régionale d'associations de maires d'Aquitaine
Les Journées nationales sur la lutte contre l'habitat indigne les 27 et 28 mai au Havre
Retrouver une édition
Accéder au site