Édition du lundi 15 avril 2019
Action extérieure des collectivités : six associations d'élus interpellent le président de la République
Dans un courrier adressé vendredi au président de la République, les représentants de six associations d’élus (1) demandent, dans le cadre de projets d’action internationale ou de coopération décentralisée, une déduction « de l’assiette des dépenses soumises à la contractualisation financière, l’évolution des recettes cofinancées par l’État, mais aussi l’Union européenne et d’autres organismes (Banque mondiale, PNUD…) ». Celle-ci devrait être intégrée dans le projet de loi d’orientation et de programmation sur le développement et la solidarité internationale.
Pour rappel, la « coopération décentralisée » est une compétence des collectivités territoriales et de leurs groupements, leur permettant de « mettre en œuvre ou soutenir toute action internationale annuelle ou pluriannuelle de coopération, d'aide au développement ou à caractère humanitaire ». Celle-ci doit prendre la forme de « conventions » signées avec des autorités locales étrangères et indiquant l’objet des actions envisagées ainsi que le montant prévisionnel des engagements financiers (lire Maire info du 22 juillet 2015).
Alors que la proposition visant à sortir de l’assiette de calcul les recettes externes dédiées à ces projets - ainsi que les dépenses s’y rapportant - avait été initialement soutenue par un « très large consensus des collectivités et de l’ensemble des acteurs consultés » lors des travaux préparatoires au projet de loi, le paragraphe censé être dédié à cette disposition « a disparu du texte » soumis lors de la dernière session du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI), selon les six associations.
Doublement de l’aide aux collectivités à l’horizon 2022
Pourtant celle-ci devait permettre de « sortir de l’impasse » et du « risque d’une injonction contradictoire de l’État qui, en janvier 2018 […] limite contractuellement à 1,2 % l’augmentation annuelle du budget de fonctionnement d’un grand nombre de collectivités, et qui, un mois plus tard, […] annonce notamment le doublement de l’aide aux collectivités territoriales françaises à l’horizon 2022 », soulignent les représentants des associations. Sur ce point, ces dernières constatent là aussi que « la mention relative au doublement de l’aide aux collectivités […] ne figurait pas dans le texte final ».
Face à cette « incompréhension », les associations rappellent au président de la République le « soutien résolu » du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et lui demande de « veiller » à ce que ces éléments « puissent figurer dans leur intégrité dans la version finale du projet de loi » à l’occasion du Conseil de développement que celui-ci doit présider demain.
(1) Cités unies France, l’Association française du conseil des communes et régions d’Europe, l’AMF, France urbaine, l’ADF et Régions de France
Pour rappel, la « coopération décentralisée » est une compétence des collectivités territoriales et de leurs groupements, leur permettant de « mettre en œuvre ou soutenir toute action internationale annuelle ou pluriannuelle de coopération, d'aide au développement ou à caractère humanitaire ». Celle-ci doit prendre la forme de « conventions » signées avec des autorités locales étrangères et indiquant l’objet des actions envisagées ainsi que le montant prévisionnel des engagements financiers (lire Maire info du 22 juillet 2015).
Alors que la proposition visant à sortir de l’assiette de calcul les recettes externes dédiées à ces projets - ainsi que les dépenses s’y rapportant - avait été initialement soutenue par un « très large consensus des collectivités et de l’ensemble des acteurs consultés » lors des travaux préparatoires au projet de loi, le paragraphe censé être dédié à cette disposition « a disparu du texte » soumis lors de la dernière session du Conseil national pour le développement et la solidarité internationale (CNDSI), selon les six associations.
Doublement de l’aide aux collectivités à l’horizon 2022
Pourtant celle-ci devait permettre de « sortir de l’impasse » et du « risque d’une injonction contradictoire de l’État qui, en janvier 2018 […] limite contractuellement à 1,2 % l’augmentation annuelle du budget de fonctionnement d’un grand nombre de collectivités, et qui, un mois plus tard, […] annonce notamment le doublement de l’aide aux collectivités territoriales françaises à l’horizon 2022 », soulignent les représentants des associations. Sur ce point, ces dernières constatent là aussi que « la mention relative au doublement de l’aide aux collectivités […] ne figurait pas dans le texte final ».
Face à cette « incompréhension », les associations rappellent au président de la République le « soutien résolu » du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, et lui demande de « veiller » à ce que ces éléments « puissent figurer dans leur intégrité dans la version finale du projet de loi » à l’occasion du Conseil de développement que celui-ci doit présider demain.
(1) Cités unies France, l’Association française du conseil des communes et régions d’Europe, l’AMF, France urbaine, l’ADF et Régions de France
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Sécurisation des passages à niveau : le rapport Gayte propose... de faire payer les collectivités
Une sécheresse exceptionnellement précoce
Aérodromes : les régions peuvent aussi déléguer la gestion des lignes infrarégionales aux EPCI
Retrouver une édition
Accéder au site