Édition du mardi 7 octobre 2014
Manuel Valls lance une concertation nationale pour nourrir le futur projet de loi sur le numérique
Manuel Valls a lancé samedi dernier une « concertation » nationale sur le numérique, destinée à « bousculer » un Etat « qui a incontestablement du travail à faire » en la matière même si, selon le Premier ministre, la France en tant que pays « n'est pas en retard ». Cette concertation, qui réunira des contributions notamment via un site de débat en ligne (contribuez.cnnumerique.fr) doit durer jusqu’à la fin janvier. Selon le gouvernement, elle doit nourrir le projet de loi sur le numérique prévu en 2015 par la secrétaire d'Etat chargée du Numérique, Axelle Lemaire, mais également contribuer à des changements non réglementaires et à redéfinir la stratégie française et européenne.
« Depuis dix ans, de nombreuses lois comportent des dispositions numériques. Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette législation peinte par petites touches, parfois discordantes », a reconnu Manuel Valls dans son discours de lancement de cette concertation, lors d'un événement organisé par le Conseil national du numérique (CNN) à Paris. « Nous ne voulons pas développer notre vision tout seuls, cela n'aurait aucun sens (...) Ce que j'attends de vous, puisque vous attendez aussi de moi, c'est d'aider le gouvernement à avoir des éclairages utiles et approfondis, c'est de le bousculer, soyez même plus que du poil à gratter, pour aller plus vite et mieux ensemble », a appelé le Premier ministre.
Manuel Valls a insisté sur quatre points parmi les thèmes de la concertation : modernisation de l'économie française, liberté et responsabilité à l'ère du numérique, exploitation massive des données pour mieux cibler les politiques publiques et lutte contre la « fracture numérique ».
La concertation aura aussi pour but de « nourrir la position de la France à l'échelle internationale et européenne », a-t-il dit. Et l'Europe « doit être au rendez-vous », faute de quoi elle « sortira de l'Histoire », a prévenu le Premier ministre alors qu'Internet et l'économie du numérique sont actuellement dominés par de grands groupes américains.
Dans la croisade qu'il mène ces derniers temps contre le « France bashing », Manuel Valls a jugé que le pays n'était « pas en retard » en matière numérique. Citant de récentes rencontres avec des patrons comme Xavier Niel (Free), John Chambers (Cisco) ou Larry Page (Google), il a affirmé que « tous avaient reconnu le potentiel de la France, ses atouts, ses talents ».
« Tout le monde me dit que la deuxième communauté dans la Silicon Valley ce sont les Français. Tout le monde me parle de nos compatriotes qui sont à Londres ou à Shanghaï », a-t-il souligné, disant en avoir « assez » de la vision « triste, mortifère et décliniste » qui est donnée de la France.
Accédez au débat en ligne.
« Depuis dix ans, de nombreuses lois comportent des dispositions numériques. Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette législation peinte par petites touches, parfois discordantes », a reconnu Manuel Valls dans son discours de lancement de cette concertation, lors d'un événement organisé par le Conseil national du numérique (CNN) à Paris. « Nous ne voulons pas développer notre vision tout seuls, cela n'aurait aucun sens (...) Ce que j'attends de vous, puisque vous attendez aussi de moi, c'est d'aider le gouvernement à avoir des éclairages utiles et approfondis, c'est de le bousculer, soyez même plus que du poil à gratter, pour aller plus vite et mieux ensemble », a appelé le Premier ministre.
Manuel Valls a insisté sur quatre points parmi les thèmes de la concertation : modernisation de l'économie française, liberté et responsabilité à l'ère du numérique, exploitation massive des données pour mieux cibler les politiques publiques et lutte contre la « fracture numérique ».
La concertation aura aussi pour but de « nourrir la position de la France à l'échelle internationale et européenne », a-t-il dit. Et l'Europe « doit être au rendez-vous », faute de quoi elle « sortira de l'Histoire », a prévenu le Premier ministre alors qu'Internet et l'économie du numérique sont actuellement dominés par de grands groupes américains.
Dans la croisade qu'il mène ces derniers temps contre le « France bashing », Manuel Valls a jugé que le pays n'était « pas en retard » en matière numérique. Citant de récentes rencontres avec des patrons comme Xavier Niel (Free), John Chambers (Cisco) ou Larry Page (Google), il a affirmé que « tous avaient reconnu le potentiel de la France, ses atouts, ses talents ».
« Tout le monde me dit que la deuxième communauté dans la Silicon Valley ce sont les Français. Tout le monde me parle de nos compatriotes qui sont à Londres ou à Shanghaï », a-t-il souligné, disant en avoir « assez » de la vision « triste, mortifère et décliniste » qui est donnée de la France.
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