Les collectivités locales sont " armées " pour faire face à la phase actuelle de ralentissement de l'économie, estime Jacques Guerber, président de Dexia-Crédit local

Les Rencontres financières des décideurs locaux, qui se tenaient hier au CNIT de Paris-La Défense dans un contexte économique moins porteur, ont été l'occasion d'examiner qu'elles pourraient être les conséquences du ralentissement économique sur les budgets locaux. Exposant un scénario pessimiste, dans lequel la croissance pour les années à venir (2003-2006) serait comprise entre 2,5 et 2 % alors que les taux d'intérêt progresseraient de 2 points et que les dépenses de gestion s'accéléreraient (de 4,5 à 5,5 % l'an), Jacques Guerber, président de Dexia Crédit local, a voulu faire partager aux décideurs locaux " non pas une vision optimiste, ce qui serait excessif " mais sa conviction que les collectivités locales sont bien armées pour faire face à cette situation. Il a montré que dans ce scénario pessimiste qui comporte aussi " l'hypothèse d'une stabilité de la pression fiscale et du volume de la dette " les collectivités locales pourraient maintenir le volume de leurs investissements (1 200 milliards de francs) à un niveau proche de celui de la période précédente. Il indiquait que " ce n'est certes pas un résultat très porteur compte tenu des besoins d'investissement et des projets lancés par les élus ", mais que " ce n'est pas non plus un effondrement des capacités d'investissement ". Les actes de ces Rencontres seront disponibles à compter du 17 décembre prochain sur le site internet www.dexia-clf.fr, dans la rubrique " Monde local - études thématiques sur la France ".

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