Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mardi 30 juin 2009
Finances locales

La contribution des administrations publiques locales à la dette de Maastricht diminue de 3,9 milliards d'euros, soit un rythme comparable à celui observé les années précédentes au cours du premier trimestre

Selon l’Insee (1), à la fin du premier trimestre 2009, la dette publique au sens du traité de Maastricht, qui est une dette brute (2), s’établit à 1.413,6 milliards d’euros, en hausse de +86,5 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle se situe approximativement à 72,9%, en hausse de 4,8 points par rapport au trimestre précédent. La progression de la dette publique nette est moindre (hausse de 37,2 milliards d’euros, soit +2,2 points de PIB). La contribution de l’État à la progression de la dette publique de Maastricht s’élève à +44,5 milliards d’euros. Celle des organismes divers d’administration centrale (ODAC) augmente de 46,9 milliards d’euros pour s’établir à 156,0 milliards d’euros en raison de la reprise d’une partie de la dette du régime général par la Cades (16,9 milliards d’euros) et de la progression de l’endettement de la Société de financement de l’économie française (SFEF) à hauteur de 33,7 milliards d’euros. La progression de l’endettement de la SFEF n’a toutefois pas d’impact sur l’évolution de la dette nette. La contribution des administrations publiques locales à la dette de Maastricht (142,8milliards d’euros au premier trimestre 2009, contre 133 milliards au premier trimestre 2008) diminue de 3,9 milliards d’euros au cours du premier trimestre, soit un rythme comparable à celui observé les années précédentes. Celle des administrations de sécurité sociale diminue de 1,1 milliard d’euros: la reprise de dette du régime général par la Cades a plus que compensé la progression de la dette du régime général et l’emprunt bancaire que l’ACOSS a contracté pour rembourser à l’État (1) "Informations rapides", 30 juin 2009, n° 175. Pour consulter le document, voir lien ci-dessous (PDF, 64 Ko). (2) Dette brute au sens où on ne lui soustrait pas les actifs financiers que détiennent les administrations publiques. Cette dette est toutefois consolidée: sont donc exclus de la valeur de la dette les éléments de passif d’une administration détenus par une autre administration. Il en est ainsi particulièrement des dépôts.

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