Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du mardi 24 février 2004
Élections

Près de 190 listes de candidats déposées pour les 1 880 postes de conseillers régionaux et territoriaux pour les élections des 21 et 28 mars

Les partis politiques ont déposé, hier, avant 12h, au moins 187 listes de candidats pour les 1 880 postes de conseillers régionaux (1 829) et territoriaux (51, Corse) pour les élections des 21 et 28 mars, soit un nombre moyen de listes plutôt inférieur à celui de 1998. Au regard du recensement réalisé lundi par les bureaux de l'AFP, date de clôture des candidatures, des listes enregistrées en préfectures, c'est la Corse qui connaît le nombre record de listes avec 19 enregistrées. La Picardie et Poitou-Charentes offrent l'éventail le plus restreint avec cinq listes recensées dans chacune de ces régions. Les plus fortes baisses par rapport à 1998 concernent l'Île de la Réunion (de 22 à 15 listes), la Martinique (de 14 à 8) et, en métropole, la Picardie (de 8 à 5), l'Aquitaine (de 9 à 7), l'Alsace (de 11 à 9) et les Pays de la Loire (de 8 à 6). En revanche, le nombre de listes a substantiellement progressé en Corse, passant de 15 à 19, en Provence-Alpes Côte d'Azur (de 9 à 13) ou encore en Auvergne (de 5 à 9). Les listes guadeloupéennes et guyanaises n'étaient pas encore connues lundi soir. Peu de nuances atypiques ou inédites pour cette élection 2004 où les Français éliront leurs conseillers régionaux pour la quatrième fois. Dans le Nord-Pas-de-Calais, des commerçants présentent une liste des citoyens indépendants qui veulent "agir pour ne plus subir", conduite par un buraliste, Georges Hien. En Alsace, une liste, sous le nom de "La France d'en bas", réunit essentiellement des débitants de tabac. En Franche-Comté, une liste répondant au nom de «Clef» entend ouvrir la politique à la culture. Le reste est plus classique et attendu : des listes UMP/UDF ou UDF/UMP dans six régions (Auvergne, Picardie, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Alsace et Poitou-Charentes), des listes des anciens alliés de la gauche plurielle (PS, PCF, MRC, PRG, Verts) à 3 dans 14 régions métropolitaines, à 4 dans 4 régions ou à 5 dans 2 régions, le Centre et Provence-Alpes-Côte d'Azur. En revanche, l'Auvergne est la mauvaise élève de la gauche unie, avec trois listes distinctes : une PS, une PCF et une Verte. L'alliance LO-LCR est présente partout sauf en Corse. Elle représente à elle seule toute l'extrême gauche, hormis en Midi-Pyrénées où se présente une liste Alternative alliant, aux côtés des Verts, des altermondialistes, des communistes et des syndicalistes. Le numéro un de cette liste, Jean-Pierre Bataille, est l'ancien porte-parole de "Plus jamais ça", mouvement fondé après l'explosion de l'usine AZF à Toulouse en 2001. Malgré l'inéligibilité de son chef Jean-Marie Le Pen, le Front national est présent partout en métropole, à la différence du MNR de Bruno Mégret figurant dans 14 des 22 régions métropolitaines. Le MNR est absent par exemple en Limousin, Basse-Normandie, Alsace, Aquitaine ou encore dans le Centre et en Poitou-Charentes.c=http://www.updatea

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