Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mardi 24 mars 2009
Environnement

L'exposition fréquente aux particules fines est plus nocive pour la santé que les pics de pollution, selon un rapport de l'Afsset

L'exposition fréquente aux particules fines s'avère plus nocive pour la santé que les pics de pollution et aucune exposition n'est anodine, selon un rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) publié lundi. Il n'a pas été observé «de seuil de concentration en particules en-deçà duquel aucun effet sanitaire ne serait constaté», indique l'Afsset dans son étude, commandée en 2007 par les ministères de l'Ecologie et de la Santé. Ce sont, insiste l'Agence, «les expositions fréquentes à des niveaux modérés de pollution, qui sont responsables de l'essentiel des impacts sanitaires et non les pics de pollution». Dans son avis, l'agence recommande de donner la priorité à la réduction des pollutions à la source - essentiellement la combustion du bois, du charbon et du fioul, les industries, les transports et l'agriculture, etc. Dans les grandes concentrations urbaines, comme en Ile-de-France, les émissions des véhicules, surtout au diesel, contribuent pour près d'un tiers à l'émission des particules fines. Les particules fines "PM10" - d'un diamètre inférieur à 10 microgrammes - et surtout "PM2,5" - moins de 2,5 microgrammes - peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires. Cependant, si les «seuils d'information et d'alerte ne présentent globalement pas de bénéfices sanitaires substantiels», leur mise en oeuvre permet de sensibiliser le grand public, en particulier les populations les plus sensibles: femmes enceintes, enfants, personnes âgées et celles souffrant de pathologies respiratoires ou cardiovasculaires, remarque l'Afsset. Pour accéder au communiqué et au rapport (voir en fin de page), voir lien ci-dessous.

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