Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du vendredi 27 avril 2007
Environnement

Des départements prennent des mesures de restriction d'utilisation de l'eau

Plusieurs départements français ont pris des mesures de restriction d'utilisation de l'eau, notamment dans le bassin parisien, et la vigilance reste de mise sur le risque de sécheresse en dépit des pluies assez abondantes en mars, a indiqué jeudi le ministère de l'Ecologie. «La pluviométrie et la neige ont été assez abondantes en mars, en particulier sur les deux principaux secteurs sensibles actuels que sont le sud-ouest et le bassin parisien», note le ministère dans un communiqué. «La situation reste néanmoins tendue à l'est de la chaîne pyrénéenne, sur l'Ariège, et à l'amont de la Garonne, où les débits des cours d'eau demeurent faibles», note le ministère. «De la même façon, les grandes nappes souterraines affichent toujours des situations préoccupantes, en particulier la nappe de Champigny pour le bassin parisien et la nappe de la région lyonnaise dans la vallée du Rhône». Trois départements du bassin parisien, l'Oise, la Seine et Marne et l'Essonne, ont mis en place des mesures de restriction des usages de l'eau «significatives», selon le ministère: interdiction d'arrosage de jardin et pelouses, de lavage des voitures, de remplissage des piscines privées, et arrosage réglementé des jardins publics. Depuis le début du mois d'avril, particulièrement sec et chaud, plusieurs départements ont mis en garde les habitants. La préfecture des Deux-Sèvres a appelé les usagers de l'eau à la «vigilance et au civisme». Le département des Deux-Sèvres est soumis à des restrictions d'eau plus ou moins sévères quasiment sans interruption depuis mars 2005. Onze communes des Alpes-de-Haute-Provence ont été placées en état d'alerte, avec des mesures de restriction sur l'usage et le prélèvement de l'eau. Une partie du Var est également en situation d'alerte à la sécheresse. Le ministère de l'Ecologie craint que les températures estivales du mois d'avril ne fassent grimper la consommation d'eau. Ainsi, l'irrigation, qui représente jusqu'à 90% de la consommation d'eau en France l'été, pourrait démarrer plus tôt que d'habitude. «La vigilance demeure donc d'actualité», conclut le ministère.

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