Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux

Édition du mardi 17 avril 2007
Éducation

L'organisation et la responsabilité des transports scolaires doivent faire l'objet d'une convention précise entre collectivités et établissements

L’organisation et la responsabilité liées aux transports scolaires reposent sur plusieurs acteurs, rappelle le ministre de l’Education nationale (1). D’où la nécessité d’organiser une concertation pour préciser leurs rôles respectifs. Les fonctions d'accueil exercées par les agents TOS dans les collèges et lycées consistent «à recevoir, renseigner et orienter les personnels et usagers des établissements et le public y accédant, à contrôler l'accès aux locaux et à assurer la transmission des messages oraux et des documents écrits». Afin d'éviter toute ambiguïté entre accueil et surveillance, ces deux notions peuvent utilement être précisées dans le cadre de la convention passée entre chaque établissement et la collectivité territoriale de rattachement (article L. 421-23 du Code de l'éducation et qui vise à clarifier les conditions d'exercice de leurs compétences respectives). La surveillance et la sécurité des élèves entre le moment de l'arrivée des enfants utilisant les véhicules de transports scolaires et l'ouverture de l'établissement sont des instants qui se situent à la frontière du champ de compétence de plusieurs autorités: celle de l'organisateur du transport, celle de l'autorité de police et du gestionnaire de la voirie et celle de l'éducation nationale. Les différents partenaires doivent donc prendre les mesures appropriées relevant de leur domaine de compétences. Aussi, en cas d'absence ou d'insuffisance des mesures prises en matière de sécurité, la responsabilité exclusive ou conjointe des différents partenaires peut être retenue par les tribunaux. L'organisation générale de la sécurité et de la surveillance dans les transports scolaires relève de l'autorité organisatrice, qui n'est pas toujours le département. Elle est tenue de prendre les mesures nécessaires pour assurer le bon fonctionnement du service public dont elle a la charge. Le maire, pour sa part, est détenteur des pouvoirs de police et doit prendre les mesures de sécurité pour assurer l'entrée et la sortie des élèves des établissements scolaires, leur attente devant les établissements et leur montée dans les transports dans de bonnes conditions (CE, 4 juillet 1980, époux Chevrier). De même, lorsqu'elle a la qualité de gestionnaire de la voirie, la commune est responsable de l'aménagement des aires de stationnement des cars de transports scolaires, de l'entretien des voies et de la signalétique adaptée à l'environnement des établissements. Il est donc nécessaire d'engager une concertation entre les différents partenaires afin de permettre une sécurité optimale. La circulaire interministérielle n° 95-071 du 23 mars 1995 relative à l'amélioration des transports scolaires préconise notamment que, même si cela ne relève pas de leur responsabilité en droit, les chefs d'établissement et les directeurs d'école se rapprochent des services compétents des communes afin de leur proposer des mesures appropriées, en particulier s'il est constaté des facteurs de risques, par exemple au niveau des aires de stationnement des cars scolaires. Par ailleurs, le conseil départemental de l'éducation nationale, organe consultatif, constitue un lieu privilégié où les difficultés rencontrées en matière de transports scolaires par les différents acteurs peuvent faire l'objet d'un examen approfondi. Enfin, concernant les personnels chargés de la maintenance informatique au sein des équipes académiques spécifiques implantées dans les rectorats, les intéressés exercent essentiellement leur activité dans des domaines qui restent de la compétence de l'État, tels par exemple la maintenance des applications nationales de gestion. A ce titre, ils n'ont pas vocation à être transférés aux collectivités locales. Leur situation est à distinguer de celle des personnels TOS qui, dans certaines académies avaient été formés pour assurer des tâches de maintenance de premier niveau des équipements informatiques. Ces personnels TOS, assistants de maintenance informatique (AMI) et affe

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