Maire-info
Le quotidien d’information des élus locaux
Édition du vendredi 1er octobre 2004
Social

Le président de la République appelle tous les services de l'Etat à se "mettre en ordre de marche" pour assurer la réussite du plan de cohésion sociale

Jacques Chirac a apporté jeudi un soutien appuyé à Jean-Louis Borloo pour la réussite du plan de cohésion sociale. Pour symboliser avec éclat ce soutien, le chef de l'Etat a ouvert, jeudi matin, à la Mutualité à Paris, une réunion des représentants des services de l'Etat impliqués dans la mise en œuvre du plan de cohésion sociale qui sera soumis au Sénat à partir du 27 octobre. Devant le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo et les cinq ministres délégués et secrétaires d'Etat de son pôle social, le président de la République a décrété la mobilisation générale et insisté sur la nécessité de ne pas perdre de temps dans la mise en œuvre du plan. Il a appelé tous les services de l'Etat à se "mettre en ordre de marche" pour assurer la réussite de ce plan, censé imprimer une tonalité sociale à l'action du gouvernement Raffarin. "Il n'y a pas de fatalité. Si nous le voulons, nous pouvons briser le cercle vicieux de l'exclusion, du chômage et des discriminations", a dit Jacques Chirac pour qui "cela exigera un engagement collectif sans précédent". Le président a salué "les choix politiques" de Jean-Pierre Raffarin depuis plus de deux ans pour relancer la croissance. Depuis 2002, Jacques Chirac a souvent manifesté son soutien à Jean-Louis Borloo, électron libre venu de l'UDF et ancien porte-parole du candidat à l'Elysée François Bayrou. Lors de la formation du gouvernement Raffarin III au printemps, il a promu le ministre délégué à la Ville, au lendemain des défaites électorales de la droite. A la tête d'un énorme ministère de l'Emploi, du travail et de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo a toujours bénéficié de l'appui présidentiel. Ainsi l'Elysée a-t-il tranché en sa faveur lorsqu'il s'est agi d'assurer, face à Matignon et à Bercy, le financement de sa loi de programmation sur cinq ans.

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