La Fédération nationale des centres sociaux et socioculturels de France réaffirme son "projet"

Alors que, samedi prochain, 1 000 centres sociaux et socioculturels devraient montrer « ce qu'ils font et le sens de leurs actions au quotidien », les centres sociaux et socioculturels et leurs fédérations veulent affirmer leur projet. « Dans un contexte de transformation des modèles économiques, sociaux et culturels qui bouscule tout le monde et génère de nouvelles inégalités, dit Louis Flandin, président de la Fédération nationale des centres sociaux et socioculturels de France (Fcsf), les centres sociaux et socioculturels associent les individus et les groupes pour construire ensemble des réponses. Car chacun a ses richesses, son talent, et peut développer des projets locaux pour mieux vivre ensemble. » Nous le faisons savoir : le social du « centre social et socioculturel », autrement que l'humanitaire et le caritatif, c'est le développement collectif. « Personne ne développe personne : on se développe ensemble ! » Les centres sociaux, reconnus et financés principalement par les caisses d'allocations familiales et les collectivités locales, « créent des solidarités, inventent des solutions dans le concret, au quotidien, avec les gens, avec ce qu'ils sont et veulent être. Parfois dernières structures publiques ouvertes, les centres sociaux sont actifs et présents dans des quartiers à forte densité urbaine pour tisser le lien social, comme dans des villages, des cantons où ils contribuent à rompre l'isolement. » « Ils y parviennent car, dans le respect des personnes, ils font de la solidarité et de la démocratie les principes de leurs actions : passer de l'intérêt individuel au collectif puis à l'intérêt général ; lutter contre les exclusions et les discriminations pour la cohésion sociale ; favoriser la société civile et ses initiatives, accroître la capacité d'association et de coopération dans les territoires. »

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