Édition du jeudi 2 juin 2005
Nous n'avons pas tout tenté contre le chômage", selon Dominique de Villepin
"Nous n'avons pas tout tenté" contre le chômage, a affirmé mercredi soir Dominique de Villepin. "Il n'y a pas de fatalité", a-t-il assuré, en précisant qu'il mènerait "personnellement" la "bataille de l'emploi" .
"C'est le grand combat que nous allons mener", a confirmé d'emblée le Premier ministre sur TF1. "C'est la bataille pour l'emploi qui va constituer la priorité de ce gouvernement et je vais la mener personnellement".
Car "nous ne pouvons pas accepter dans ce pays plus de 10% de chômeurs", a estimé M. de Villepin.
Il a donc souhaité "lever les obstacles" qui existent sur le marché de l'emploi, "du côté des entreprises" mais aussi "du côté des demandeurs d'emplois". "Nous devons faire preuve de plus d'audace, de plus d'imagination", a-t-il souhaité en se présentant comme un "pragmatique".
Dominique de Villepin a fixé ses "priorités de mobilisation": "l'emploi", "donner à chacun sa place" c'est-à-dire "donner une chance à chacun" et "répondre à la situation des plus fragiles", mais aussi "donner la possibilité à tous ceux qui veulent entreprendre". Enfin, le Premier ministre veut "mieux préparer l'avenir", évoquant "l'innovation", "la recherche", "l'éducation" ou "les nouvelles technologies.
Et "nous voulons le faire vite", a-t-il averti. "Je veux des résultats", car "les Français attendent des résultats. Ils veulent véritablement que cette mobilisation générale débouche très rapidement sur l'action".
Le Premier ministre s'est décrit comme "un pragmatique, profondément attaché au modèle français" qui "veut concilier la solidarité et la liberté d'initiative, la liberté d'entreprendre".
"J'aurai recours à toutes les expériences, même si certaines ont lieu ailleurs", a-t-il expliqué. "Il faut tout tenter dans cette lutte contre le chômage, dans le dialogue et dans le respect de notre propre identité, dans le respect de notre modèle social", a-t-il répété.
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