Édition du vendredi 15 avril 2005
Appel à projet "Télécentres" : 35 projets créeraient à terme 240 postes de travail
Gilles de Robien et Frédéric de Saint Sernain ont tiré un premier bilan de l'appel à projet "Télécentres", lancé par le Gouvernement le 14 janvier 2005.
Parmi les dossiers présentés par les collectivités territoriales ou avec leur appui, le jury a en effet décidé dexaminer la candidature de 35 projets de télécentres, représentant 120 postes de travail à court terme et le double dans une perspective à moyen terme.
Ils sont répartis sur le territoire, aussi bien dans des zones de montagne, comme à Villars-de-Lans (Isère) ou à Accous (Pyrénées-Atlantiques), des communes rurales comme Saint-Michel-en-Brenne (Indre) ou Bais (Mayenne), des zones pérurbaines comme Beaucamps-Ligny (Nord) ou encore des agglomérations comme Saumur (Maine-et-Loire) ou Amiens (Somme) - voir carte en lien ci-contre.
Le télétravail connaît un développement croissant dans notre pays, sous ses deux formes : le télétravail à domicile concerne déjà 2 % des salariés, soit 440 000 personnes, et 5 % des salariés, soit 1 100 000 de nos concitoyens, sont des télétravailleurs nomades.
Une majorité de ces 1 540 000 télétravailleurs semblant favorables à un exercice de leurs fonctions, au moins pour une partie de leur temps, dans un lieu professionnel situé à proximité de leur domicile et -ou- de leur clientèle, le « télécentre » est une solution qui répond à cette attente.
Les ministres soulignent que «les télécentres permettent aux salariés daméliorer à la fois leurs conditions de travail et leur qualité de vie, en offrant une réelle rupture entre lespace personnel et lunivers professionnel, tout en diminuant le temps des trajets domicile-travail».
Pour accompagner la création de ces « télécentre » le Gouvernement a décidé de mener, en liaison avec le réseau national des « télécentre », une campagne de sensibilisation et de promotion des « télécentre » en direction des entreprises.
Les entreprises françaises pourront en effet trouver dans cette modalité dorganisation du travail un intérêt économique, par une optimisation des activités et une réduction des coûts dinfrastructures, mais aussi un intérêt en matière de gestion des ressources humaines par une fidélisation de leurs personnels.
Les projets retenus dans le cadre de lappel à projets «télécentres» bénéficient dune subvention de la DATAR dun montant moyen compris entre 10 000 à 30 000 euros. Cet appel reste ouvert jusquà ce que soit atteint lobjectif initialement fixé de 1 000 postes de télétravail dans 100 « télécentre » sur lensemble du territoire français.
La DATAR et le réseau national des « télécentre » veilleront notamment dans les prochains mois à la présence dun nombre suffisant de télé-travailleurs dans les « télécentre » existants ou en projet, afin dassurer leur pérennité par des conditions optimales de fonctionnement.c=http://www.bnrcntrl.
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